Lénine se demandait au début du siècle précédent "Que faire", un essai politique largement inspiré par les écrits de Robespierre ...

Ma question récurrente est aujourd'hui : par quoi commencer, et surtout comment faire pour ne jamais être à court de livres ...

Car suivre un traitement contre le cancer s'apparente à un travail à presque plein temps. Aller et revenir de l'hôpital me rappelle lorsque j'allais au bureau. Je connais à fond tous les itinéraires  - en voiture, en métro et en bus - pour traverser le 15ème arrondissement.

Et entre temps, le loisir qui m'est le plus fréquent - avec le re-visionnage des séries policières américaines - reste la lecture. Je reconstitue donc mes réserves dès que c'est possible. Et entre-temps, je puise dans les ouvrages que j'ai achetés jadis en prévision de la retraite, comme cette monumentale histoire de la politique étrangère française éditée en 1986 sous la direction de Jean-Baptiste Duroselle.

J'en ai déjà lu les deux derniers tomes, et j'ai attaqué hier - étant en manque - le premier, qui étudie la période 1881 à 1898, celle de la Troisième République entre le coup de massue de la défaîte de 1870 et l'expansion coloniale.

Mais l'attrait du plaisir d'un ouvrage nouveau est trop fort ... je continuerai l'histoire des relations internationales de la France plus tard ...

Demeure la question essentielle : par quoi commencer entre un témoignage familial, un roman policier américain et le troisième épisode d'une saga médiévale policière ?

Mon choix ne s'est pas fait attendre : le dernier livre de Michael Connelly car je ne commence jamais rien - et pas seulement un livre - un vendredi (vieille superstition piémontaise - et je continue aujourd'hui !