30 avril 2023
Un tapis de bruyères en fleurs ...
... pour un anniversaire digne d'être fêté.
Celui de ma seizième année de retraite !
En réalité, j'aurais pu continuer quelques années encore car j'étais en pleine forme. Cependant, j'avais atteint le maximum des trimestres requis et dépassé de 6 mois l'âge alors fixé à 60 ans. Mais j'en avais assez de travailler sous les ordres d'un patron que je n'appréciais pas.
Un énarque - mais rien à voir avec la valeur de Claude - imprécis, dispersé, brouillon, toujours mal attifé ... Je sais, vivant auprès d'un homme exceptionnel dans sa vie professionnelle comme dans la vie de tous les jours, j'ai souvent été particulièrement exigeante envers mes patrons et, dans toute ma carrière, je n'en ai reconnu comme valables que trois. J'ai toujours eu besoin d'admirer pour donner le meilleur de moi-même.
Aussi, j'attendais avec impatience le moment de tourner la page, après presque 20 années dans la même entreprise.
Claude et moi avions choisi de partir en même temps, au printemps, en bénéficiant d'un léger bonus dû au dépassement du temps réglementaire. Claude, lui, a repris de nouvelles missions pendant encore cinq ans pour continuer à travailler pour le Service Public. C'était son choix. Et c'était intermittent, avec des déplacements en province où parfois je le rejoignais.
Douce liberté. Nous avons profité de cette merveilleuse période pendant 10 ans avant que la maladie nous rattrape.
Et je comprends très bien la réaction de nos concitoyens qui protestent contre l'allongement de deux années d'activité avant de pouvoir jouir de leur retraite. Mais c'est trop tard : à la base, il fallait voter contre le programme présidentiel, car tout y était annoncé, et lire la Constitution pour savoir quels sont les outils à la disposition de l'exécutif pour faire adopter une loi sans vote.
Mais qui prend le temps de lire les "professions de foi" des candidats à l'élection ? Qui se préoccupe de consacrer un peu de son dimanche à aller mettre un bulletin dans l'urne ?
Maintenant, il faut faire avec cette France ingouvernable ... et négocier de nouvelles compensations. A condition d'accepter le dialogue. Parce qu'il faudra bien un jour ou l'autre en arriver là. Les vociférations, les provocations, la raideur ... ça suffit !
Il nous faut une opposition crédible : c'est la loi de la démocratie. La violence n'y supplée pas.
Commentaires
Bonjour à toutes !
Bien d'accord avec vous avec une grande MAJORITÉ des FRANÇAIS que les médias évitent d'interroger tant le MACRON Bashung est à la mode ! Pourtant un Président qui anticipe et qui croule sous le travail non fait depuis de très longues années.... malgré une crise COVID et une guerre à 2h d'avion de chez nous, ce n'est pas donné à tous les pays ! Certains même en temps de guerre en profite comme Poutine pour se remplir un peu plus les poches !
Bref, ma colère est surtout grande envers ceux qui encouragent comme le Che des Calanques à l'irrespect de la fonction Présidentielle et au chaos ! J'ai lu hier que le syndicat des commissaires de Police ont lancé une Alerte envers ce faux Révolutionnaire concernant son appel à l'ARMÉE et à la Police .....moi j'appelle cela une tentative de corruption dans le but d'un PUTCH !! QUAND va t'on sévir ?? La DÉMOCRATIE a des limites : la LOI ! ......oui je sais, les juges Rouges gangrènent la Justice comme LIBESKIND qui défend les gilets jaunes ! Ce monde me fait peur ...pour l'avenir de mes petits enfants !
Bon Dimanche à tous !
L'AuvergnateIl suffit de passer les frontières françaises et constater partout des cheveux gris au travail et pas uniquement des bureaux, sur des chantiers (Londres notamment), au volant de bus estampillés RATP (Londres encore)...
La France ne réussit pas à sortir des largesses démagogiques de Mitterand (35 heures, retraite abaissée brutalement de 65 à 60 ans), et je passe sur le ministère du temps libre...
La France, tristement une exception que les autres pays regardent avec consternation !Bigmammy, oh que oui je suis d'accord avec vous
J'ai liquidé ma retraite à 60 ans et ça fait 18 ans que je la touche mais j'ai continué à travailler à mi temps jusqu'à 67 ans car j'aimais beaucoup ce que je faisais, ça m'a permis de voyager car maintenant je ne peux plus ayant des difficultés pour marcher
Bon dimanche à toutes
Jocelyne de Nantes
Le problème c est comme moi,je n'ai voté que contre l autre candidate et non.pourvun programme que je n'approuvais pas.
Personnellement la retraite a été précédée de 2 années d incapacité physique et psychologique, et cela imputé au travail....
Heureusement à la retraite malgré de très gros problèmes de santé je peux enfin profiter pour faire du bénévolat enrichissant