Tous les amoureux de l’Inde apprécieront comme moi ce nouveau livre d’Anita Nair, bien différent de « Compartiment pour dames » puisqu’il nous transporte en plein XVIIème siècle, plus précisément entre 1625 et 1661 … si loin de notre civilisation européenne qui pourtant commence à s'incruster dans le subcontinent par le biais des Portugais, des Hollandais, juste avant les Français et les Britanniques … Le Malabar, c’est la pointe sud-ouest de l’Inde, cette côte où viennent commercer tous ceux qui... [Lire la suite]

Pas de kapok mais de la fibre synthétique trouvée au marché de Monsempron. Les trois coussins offerts par Victoire sont désormais opérationnels et bien rebondis. J'ai transformé notre vieux canapé en divan oriental. Logique puisque je viens de terminer un roman dont l'histoire de passe en Inde ... En principe, ces coussins sont destinés à rendre plus confortables les fauteuils de jardin, mais en ce moment, il vaut mieux les garder à l'intérieur ...    

Dans notre village, il y a les rares commerces qui ont subsisté aux grandes surfaces et que l'on voit - épicerie, restaurant, auto-école - et ceux qu'on ne voit pas puisqu'ils sillonnent les routes ... comme notre fromager préféré : Francis Fouillet. C'est sur tous les marchés de la région qu'il officie. Nous apprécions particulièrement ses petits chèvres de formes et de types d'affinage diversifiés, toujours tendres à point et aussi toutes les autres spécialités classiques et locales de notre douce... [Lire la suite]

    Rituel du jeudi matin : le marché de Monsempron. Qu'il pleuve, qu'il vente, malgré les épidémies, les tempêtes et les guerres, le marché se tient ici depuis le 14 ème siècle. Ce n'était pas la gloire ce matin chez les commerçants, en particulier ceux qui vendent du textile car l'orage menaçait et leur angoisse est d'avoir à tout remballer avant l'heure. Il a éclaté très briévement vers 11 heures et quart mais nous étions déjà rentrés à la maison. Ce fut donc un marché rapide, qui m'a permis de... [Lire la suite]

Malgré le soleil incertain - mais ne nous plaignons pas trop - nous avons installé le nouveau mobilier de jardin. Merci à mes filles qui ont largement contribué au décor en achetant les FATBOYS qui ont été posés sur la mini-terrasse sous la glycine ! Très confortables, mais il faut pouvoir en sortir ... Les fauteuils FERMOB sont sortis (publicité totalement gratuite !) et je repense à Victoire et Timothée qui ont eu le travail de les réceptionner ce printemps. Nos nouveaux parasols n'ont en revanche pas beaucoup de... [Lire la suite]

Victoire a ramené d'un séjour à Marrakech des enveloppes de coussins tissées à la main dans des couleurs chaleureuses. Pour les transforer en coussins de piscine moelleux, il fallait leur confectionner des oreillers sur mesure. J'ai imaginé utiliser un sarong ramené l'an dernier de Singapour, dont la largeur convient très bien pour faire des enveloppes de coussins-boudins qu'il suffira de coudre au point de surjet sur le petit côté lorsqu'il seront garnis. J'avais l'impression de coudre des bretelles géantes. On reste dans les... [Lire la suite]

Enfin arrivés ! Bloqués à Paris du fait de l'accident au talon de Claude - celui d'Achille, en fait - puis par le retard de la livraison de notre nouvelle voiture à embrayage automatique, nous avons enfin été en mesure de quitter Paris. Voyage difficile : beaucoup de pluie, un véhicule bourré à refus mais qui nous a été prêté seulement hier et que nous ne connaissons pas (avec des gadgets incompréhensibles comme cette clé qui ouvre tout dès qu'on s'approche de la voiture), un poste de radio préréglé sans Europe1 - bref... [Lire la suite]

L’art de la fin du XIXème siècle et jusqu’à la première moitié du XXème est un monde foisonnant : nous en retenons souvent seulement les maîtres qui ont bouleversé la vision du monde pictural : impressionnistes, cubistes, expressionnistes allemands … que la doxa contemporaine nous a imposés en oubliant des artistes plus classiques, que l’on redécouvre progressivement aujourd’hui, jusques et y compris les « pompiers » (comme Alexandre Cabanel) … ce qui n’est pas le cas de Georges Desvallières. Parmi... [Lire la suite]

  C'est un film lent, mais où la longueur  - près de 2 heures - se justifie pleinement : la patience d'une vengeance familiale le nécessite. Celle de Pier Ulmann qui ourdit la perte de la famille de son oncle, diamantaire à Anvers : celui qui a rejeté et spolié jadis son frère hyper doué, qui savait comme nul autre trouver la bonne façon de tailler le diamant, ce père que Pier retrouve mort, après une vie de déclassé.   Vivant d'expédients, Pier "travaille" de petits cambriolages pour... [Lire la suite]

Comme je le disais déjà lors de sa précédente exposition en 2008 au musée de la Marine, j'ai découvert les paysages d'Albert Marquet en visitant le musée de l'Ermitage de Saint-Pétersbourg, en 1962. C'est un souvenir très vif et pourtant je n'avais que 16 ans. Quel plaisir de retrouver ces scènes tranquilles, comme ouatées, pratiquement dénuées de personnages ou réduits à des points, avec une constante : l'eau. Des rivières et plus particulièrement la Seine, les ports, les baies (Naples, Alger, Honfleur ...), le... [Lire la suite]