A la date d'aujourd'hui, il fallait un poisson d'avril, bien entendu .... Le poissonnier vous la videra et enlèvera volontiers les écailles. Cette jolie dorade-ci - qui vient de la poissonnerie du Dôme, rue Delambre- pesait 800 g. Elle convient au maximum pour trois, car hélas, il faut compter près de 50% de perte dans un tel poisson. Saler et poivrer l'intérieur. Faire préchaufffer le four à 210° (Th : 7). Couper finement en rondelles trois petites pommes de terre, une grosse tomate pelée, trois oignons, 200g de champignons de... [Lire la suite]

En complément du chemisier cache-coeur de sa maman, voici la robe assortie pour Apolline. Il s'agit du modèle "Courson" issu du livre "Petites pièces et accessoires n°2" de La Droguerie. J'ai trouvé le patron un peu compliqué, surtout pour une petite taille, mais enfin, il faut aussi savoir s'affranchir des modèles Citronille quelquefois....Cependant, il faut beaucoup de soin pour réaliser l'encolure ronde (en 6 morceaux !), et je trouve que les fronces du devant et du dos sont insuffisantes.  En revanche, les indications pour... [Lire la suite]

Victoire a choisi le tissu et le type de modèle. C'est l'avantage de jouer sur plusieurs patrons en stock : celui-ci, je l'ai déjà réalisé deux fois l'an passé et j'en connais toutes les ficelles. Il s'appelle "Carlotta" et les Citronille-addicts le connaissent très bien. Autre point fort : son ajustabilité en largeur, et pas de boutonnières, juste des biais - mais à couper et à coudre au mètre - pour l'encolure et l'ourlet en forme des bas de manches. Le chemisier se coupe et coud en une journée, plus un peu de temps pour les... [Lire la suite]

Je suis une impatiente. Et, avec l'âge, comme me le faisait remarquer hier soir avec raison Victoire, cela ne s'arrange pas... Pour parvenir à faire plusieurs choses en même temps, je m'organise. Aujourd'hui, par exemple, il fait triste à Paris : que m'importe, j'ai un nouveau chantier de couture en train. Hier j'ai presque fini un chemisier, mais je garde les finitions ultimes - les ourlets à la main - pour cet après-midi devant mes séries anglaises préférées. Donc, ce matin, je me suis attelée à la coupe et au faufilage d'une robe... [Lire la suite]

De Georges Feydeau, mise en scène de Françoua Garrigues. Avec Aurore Monicard, Paul Bouffartigue, Adélaïde Bon et Adrien Cauchetier (compagnie Infarktus). Délicieux début de soirée au théâtre Aktéon, petite boîte à chaussure laquée de noir où les comédiens donnent toute leur énergie à une scène de ménage hystérique et systématique. Madame est réveillée en plein sommeil par son mari qui revient d'un bal costumé mais a oublié ses clés. La perruque en bataille - il a choisi de se travestir en Louis XIV - le mari veut aller se coucher,... [Lire la suite]

Maître de la couture reconnue par ses pairs comme le génie tutélaire de la profession, Madame Grès (1903-1993) est une créatrice de mode curieusement mal-connue en France, alors qu'elle est citée parmi les cinq plus grands créateurs de Haute Couture à l'étranger... Madame Grès a eu l'idée de demander aux fabricants une étoffe en jersey de soie, qui n'existait pas auparavant. Avec ce textile à la fois fin, lourd et souple, elle produisit des robes d'inspiration antique, asymétriques, comme moulées sur les corps, aux drapés... [Lire la suite]

Heureux habitants du quartier de Montparnasse, nous avons le privilège de vivre à proximité de trois musées consacrés à trois immenses gloires de la sculpture du tournant du dernier siècle : Aristide Maillol, Auguste Rodin et Antoine Bourdelle (1861 - 1929). Alors que les deux premiers sont agrémentés chaque jour d'une queue sans fin, curieusement, le musée Bourdelle, au fond de la petite rue qui porte son nom, à l'endroit même de ses ateliers, est un havre de paix. On y est accueilli par un immense cheval de bronze, trônant au... [Lire la suite]

Un peu difficile à trouver, le numéro 25 de l'avenue du Maine, en haut à gauche en regardant vers la gare Montparnasse, dans cet environnement si peu hospitalier que l'urbanisme des années 60 nous q donné en nous gratifiant de la Tour la plus laide de Paris... Mais une maison où vous mangerez comme là-bas. En particulier le menu-plateau dans la plus pure tradition de l'Inde, avec de délicieux tandoori, quelques légumes, un nan au fromage ou du riz (au choix), des oignons frits, une part de raïta à la tomate...et même un peit... [Lire la suite]

Ici, en accompagnement de côtes de veau poêlées, à l'huile d'olive bien entendu. Avant de les passer à la poêle, saler, poivrer et saupoudrer de noix de muscade râpée. On aura pris soin de dégraisser la viande au maximum et à entailler la partie ronde, afin d'éviter le retrait de la noix centrale. Faire cuire les pommes de terre à l'eau salée (trois moyennes pour deux personnes), départ dans la casserole à froid, le temps nécessaire pour qu'elles soient fondantes. Evacuer toute l'eau. Pendant ce temps, dénoyauter une quinzaine... [Lire la suite]

Gustave, l'aîné, sera peintre, mécène, architecte naval, philathéliste, régatier. Son frère plus jeune, Martial, est musicien puis photographe, tout en partageant la passion de son frère pour la philathélie. A part le fait qu'ils n'ont pas besoin de travailler car leurs parents ont fait fortune avant eux, ils vivent une vie très simple, entre leurs enfants, leurs belle-familles, dans l'hôtel particulier parisien et à la campagne, à Yerres ou au Petit Gennevilliers. L'exposition met en regard (!) les peintures si réalistes de cette... [Lire la suite]