Poupée russe
Quinze octobre : dans un autre siècle, l’usage à Paris voulait que ce fut la date à partir de laquelle on chauffait les appartements, et ce jusqu’au 15 avril. Aujourd’hui pourtant, avec le réchauffement climatique et au moins dans le centre de Paris, cela n’est pas nécessaire. Avec 17 degrés dehors ce matin dans mon quartier béni, inutile d’allumer la chaudière, d’autant que vraisemblablement d’autres co-propriétaires le font déjà pour nous ! Finalement, l’énergie n’est pas encore assez chère. Ce lundi matin présage d’une semaine sous de bons auspices : Romane ne s’est pas réveillée cette nuit, elle est de très bonne humeur. Ce matin, je lui ai proposé à 10 heures un Actimel, car elle rechigne à boire du lait avec ses céréales le matin et ne « tient » pas jusqu’à midi. Bien entendu, elle boit à même la petite bouteille puis déclare : « J’en veux une autre ! ». Je remplis à nouveau avec du lait. Elle goûte et me rend gentiment le petit flacon : « J’en veux plus ! ». Pas folle, la guêpe. Florence est radieuse. Elle se prépare à sa deuxième leçon de japonais cet après-midi. Et moi, là dedans, je m’imagine en poupée russe. Je couve Florence, qui couve Miniboy……une bien agréable tâche, qui occupe nos journées rapides comme jamais. Dieu merci, je ne suis pas une maniaque de l’ordre. Mais lorsque Nicolas sera à Paris – Flo compte les jours sur son blog – il faudra prendre des tickets pour la salle de bains. Avec le bébé en plus, autour du 10 novembre, cela va être sport…C’est pourquoi j’ai évoqué hier la notion de sous-marin : partant en mission, le navire doit stocker partout où cela est possible jusque dans les moindres interstices, tout ce dont il a besoin, nourriture, matériel, etc…les hommes se glissent où ils peuvent. Mais je vous parlerai un jour prochain des sous-marins..Vous souvenez-vous du film « Das Boot ? »