L'avantage d'habiter l'Ibis à Montpellier, en dehors du fait que les chambres y sont particulilèrement spacieuses pour un hôtel de cette catégorie, c'est sa situation en plein centre, à deux pas de la belle place de la Comédie. Le second avantage aussi c'est que de l'immeuble, on ne voit pas la verrue architecturale qu'il représente, malheureux témoin de la manie phallique des urbanistes de l'époque 1970 d'ériger un "signal".

Claude est à son bureau. Longue journée aujourd'hui qui se terminera par une réunion de soirée à Sète. Mais dans l'intervalle, il a arrangé une visite de l'exposition Emil Nolde, que nous n'avons pas pu voir à Paris et qui est en séjour au Musée Fabre.

Nous nous rejoignons pour le déjeuner. Dans l'entre-temps, j'ai fait du lèche-vitrine : avec déjà une température estivale, un prétexte tout trouvé pour décider que le chemisier que j'avais prévu de mettre aujourd'hui a une petite tache sur le col, et qu'il sera trop chaud (il est prévu 30°)...et puis aussi l'opportunité d'entrer dans des boutiques où je n'ai jamais mis les pieds auparavant, comm Méphisto où j'ai acquis une paire de nu-pieds avec des scratch partout, et une semelle à ressorts....Bienvenue Grande rue Jean Moulin ! Bon, poour la bonne règle, j'ai aussi fait un tour à la merveilleuse librairie Sauramps, juste au pied de l'immeuble. Là, c'est aussi un morceau du paradis...