Amélie Mauresmo, un départ en beauté
J'ai bien failli y aller, moi aussi, de ma petite larme.....Tu étais si belle, Amélie, devant ces journalistes qui savaient tous pourquoi on les avait convoqués. Et tu savais qu'ils savaient !
La retraite à 30 ans ! Le rêve .....On devrait dire plutôt le retrait d'un métier de forçat exercé depuis l'âge de 11 ans, sans aucun répit, sans aucune vie personnelle, sous surveillance constante du moindre moment de repos, de la moindre alimentation, des instants de sommeil entre deux tournois, deux avions, deux conférences de Presse, de tes amours, de tes scores, de tes contrats....Qui tiendrait le coup aussi longtemps ?
Tu nous as fait rire et pleurer, Amélie, parce que, justement, tu n'es pas une championne en acier trempé, nous avons frémi devant des défaites, souvent au dernier niveau, en finale, parce que ton coeur était trop gros, trop plein.
Nous avons applaudi à nous en arracher les mains lorsque tu a gagné la fed Cup en 2003, lorsque tu es devenue Première joueuse mondiale en 2004, même pour ta médaille d'argent aux J.O. d'Athènes ....
Tu as toujours respecté ton public, a fait montre de la plus grande honnêteté, dans les bons comme dans les moins bons moments.
Tu es belle, Amélie, et j'ai toujours eu un fort faible pour toi. Aujourd'hui, en plus, tu es libre ! Tu vas pouvoir choisir ce que tu veux faire, là où tu veux aller et avec qui, faire une partie de tennis avec des copains et des copines quand et si tu en as envie, t'habiller en Prada comme le Diable si ça te chante.....Quelle belle équipe de jolies femmes nous avons pour nous représenter dans le monde : Amélie, Laure......Avec toute la vie devant elles, fières du travail accompli, rebelles, riches et célèbres.
Merci Amélie !