Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Bigmammy en ligne
Bigmammy en ligne
Bigmammy en ligne

Journal de bord d'une grand-mère grande lectrice et avide de continuer à apprendre, de ses trois filles et de ses 7 petits-enfants.
Voir le profil de Bigmammy sur le portail Canalblog

Newsletter
Archives
Derniers commentaires
2 septembre 2011

La planète des singes : les origines, film de Rupert Wyatt

cesar

Ce n’est pas tous les jours que j’inscris un mot nouveau à mon vocabulaire. Aujourd’hui c’est « dystopie », c'est-à-dire le contraire d’utopie, ou comment on peut imaginer un monde futur PIRE à la place d’un monde meilleur. C’est ce que fit le romancier Pierre Boulle en publiant en 1963 « La planète des singes », où les primates prennent le pouvoir sur les humains, roman à grand succès et aux multiples adaptations cinématographiques, dont je n’ai vu aucune en entier, je précise.

Mais cet après-midi, je cherchais un film à aller voir (en VF) avec Camille, et elle a choisi « La planète des singes : les origines », montrant par là-même sa clairvoyance puisque ce film domine le box-office français depuis 3 semaines. Et c’est largement justifié.

C’est certain, je n’aurais pas eu l’idée d’aller voir un film de science fiction sans Camille, et j’aurais eu tort. Avec une utilisation judicieuse et parfaitement maîtrisée des effets spéciaux, des acteurs pleins de sensibilité – en particulier Andy Serkis dans celui du chimpanzé César adulte - un message distillé avec intelligence, un scénario à la progression dramatique bien mené et une scène finale époustouflante, ce film est un régal pour les petits et les grands.

A l’heure où l’on parle de discuter à l’école de maximes de morale, on pourra engager le dialogue avec les plus jeunes sur les thèmes des dangers de la recherche mal conduite, des effets secondaires de médicaments-soi-disant "miracles" (pensons au médiator), de la révolte des opprimés – les singes en colère me font penser aux Libyens - , de la condition animale, tout en appréciant la justesse des sentiments humains et animaux.

Donc, un film très bien conduit, avec des acteurs sympathiques (James Franco en Will, John Lithgow très émouvant en malade d’Alzheimer, Freida Pinto en ravissante vétérinaire). Et aussi de super paysages de forêts de séquoïas et des effets spéciaux tout à fait crédibles. On imaginait un éléphant dans un magasin de porcelaine, on voit ce que peut faire une horde de primates en colère dans un laboratoire de recherche médicale. Jouissif !

Commentaires
Pages
Visiteurs
Hier 711
Depuis la création 7 287 195