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Journal de bord d'une grand-mère grande lectrice et avide de continuer à apprendre, de ses trois filles et de ses 7 petits-enfants.
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13 janvier 2012

J. Edgar, film de Clint Eastwood

en nouedpapVoici un film de Clint Eastwood fait de manière classique, avec un scénario qui alterne le temps présent – le moment où à la fin de sa vie, John Edgar Hoover, l’homme le plus puissant des Etats-Unis par la force des dossiers qu’il détient sur une foule de gens, dicte ses mémoires à un secrétaire -  et les premières étapes de son immense carrière.

affiche jedgarCar il s’accroche au pouvoir de toute son énergie. Resté à la tête du FBI au long de trois guerres, il a vu passer sous ses fenêtres l’investiture de 8 Présidents de 1924 à 1972. Organisateur hors pair, promoteur des méthodes de classement, féru des techniques de police scientifique qu’il  parvient  à imposer, créateur d’un type d’agent, les G-Men : diplômés d’universités, mariés, toujours habillés de façon élégante, au top de la condition physique et intellectuelle qui deviendront les héros de toute l’Amérique. Il obtiendra pour eux une législation permettant de poursuivre les contrevenants au-delà des frontières des Etats et des moyens budgétaires considérables. Surtout, il a pour objectif de débusquer tous les ennemis de l’Amérique, et en particulier les communistes.

devant microsLe film ne montre nécessairement que certains aspects de son incessant combat. Contre les mafieux, la traque et la neutralisation de John Dillinger, l’arrestation du kidnappeur du bébé Lindbergh, l’espionnage de personnalités politiques au plus haut niveau qui lui permet, par chantage, de se maintenir à son poste. Il n’évoque pas la période si trouble de la guerre froide.

Clint Eastwood s’attarde sur deux aspects du personnage : son « affection » pour son second, la réflexion sur le déclin et la mort. Cela donne un film qui, au-delà de l’histoire d’un surdoué paranoïaque ayant particulièrement bien su utiliser les médias à sa propre gloire, laisse un sentiment de malaise, de flou bleu-marron, parfois un peu lourd.

Léonardo DiCaprio, lui, est devenu J. Edgar Hoover. Il est extraordinaire dans la violence de sa fragilité psychologique, crédible, violent, névrotique. Une mention aussi à Judy Dench qui s’est laissée, elle aussi, vieillir, comme la fidèle collaboratrice, Naomi Watts, devenue méconnaissable.

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Bonjour, je viens de découvrir votre blog et et je voulais vous dire que j'aime beaucoup votre style. Et je vais de ce pas, si vous le permettez, m'abonner à votre newletter. Bon week-end.
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