De ma provision de coupons achetée à Singapour, j'ai choisi celui-ci, un sarong indonésien pour homme, afin d'y tailler une chemisette destinée à Hugo.

En réalité, je n'ai pas choisi la facilité car les carreaux, il faut les raccorder, et que le tissu est relativement épais, et s'éffiloche à tout bout de champ, même après un scrupuleux surjetage au point zig-zag.

Bref, il m'a fallu 80 cm d'étoffe et il en reste encore 1,20 avec une partie tissée plus foncée. Le sarong est vendu déjà confectionné sous forme de tube, la partie centrale opposée à la couture dos étant plus richement décorée.

Ce qui m'amuse toujours autant dans la confection de vêtements, c'est qu'il faille commencer par les détails, comme la petite poche de poitrine, taillée en biais, appliquée sur le devant gauche. Ensuite, on attaque les coutures d'épaules et le montage du col. Etape cruciale, râtée lors de mes premières tentatives, mais plus après que j'aie consulté le tuto de "La Fabrique à Bisous" - qu'elle soit ici remerciée.

Pour un col impeccable, il faut en effet, après avoir piqué la partie inférieure du col à l'encolure en respectant les repères du milieu dos et des devants, placer les parementures endroit contre endroit en piquant l'arrondi le plus loin possible et en piquant ensemble les deux épaisseurs du col.

Pour éviter l'effilochage, j'ai positionné mes deux parementures le long des lisières. J'ai ainsi évité d'avoir à coudre un rentré pour les fixer.

Donc, voici ma première chemisette de la saison, histoire de ne pas perdre la main entre deux voyages, puisque nous repartons voter dans notre province demain matin !

En revanche, preuve que je fais tout trop vite, je viens de m'apercevoir que le modèle prévoit deux fentes sur les coutures de côtés ...C'est la quatrième fois que je réalise ce modèle des Intemporels, et je ne l'avais pas remarqué !