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Journal de bord d'une grand-mère grande lectrice et avide de continuer à apprendre, de ses trois filles et de ses 7 petits-enfants.
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9 février 2013

Jean Béraud (1849 – 1935), peintre du Paris quotidien de la Belle Epoque

Cet après-midi, je m'invente un musée en chambre, je m'offre une rétrospective du peintre Jean Béraud sans quitter mon canapé, en attendant Hugo et Apolline ... Merveilleuse invention que l'internet !

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Béraud 2

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Ce n’est pas un impressionniste puisqu’il est plutôt classé parmi les « pompiers », et pourtant les scènes de rue comme d’intérieur qu’il nous livre sont vraies et presque vivantes. Je ne le connaissais pas jusqu’à ce que je m’entiche des romans policiers signés Claude Izner, qui tous se déroulent dans le Paris de la belle époque, justement autour des années 1889 où ont été peints les tableaux de Jean Béraud, un ami de Marcel Proust. Car l’éditeur – 10/18, Collection « Grands Détectives » - a choisi ce peintre pour illustrer ces livres.

En donnant des gros plans montrant des élégants et des grisettes, le Paris des Grands Boulevards … Comme quoi la littérature populaire peut aussi conduire à parfaire nos connaissances en histoire de l’art.

Amusant de retrouver la "capture" du groupes d'homme du "Secret des Enfants-Rouges", avec au milieu un boucher portant tablier, pris dans le tableau "La sortie du Lycée Condorcet"...

condorcet

Maintenant, je vais rapidement me propulser au Musée d’Orsay pour admirer « La salle de rédaction du Journal des débats ». Un sujet sérieux, une œuvre de commande, du style des portraits de groupe comme on les avait inventés dans la Hollande du XVIIème siècle ou plus proche de Béraud, les compositions de Fantin-Latour, autre contemporain de Béraud plus connu.

bérauddébats

 

enfants rouges

Béraudportrait

 

 

 

 

 

 

Sous l'influence du naturalisme et du positivisme, les milieux artistiques commencent en effet à s'intéresser, à la fin du XIXe siècle, à la représentation des milieux scientifiques, intellectuels ou d'affaires. Néanmoins, il est difficile de déceler, dans l'attitude des personnages tout de noir vêtus "l'héroïsme de la vie moderne" qui caractérise l'esthétique de Courbet, Manet, Baudelaire ou Mallarmé. C'est plutôt la description minutieuse des détails et leur enregistrement photographique qui traduisent le naturalisme particulier de Béraud.

Bon, Béraud n’est pas un Grand Maître, c’est certain, mais je trouve à ses tableaux particulièrement fouillés un charme infini. Merci aux éditions 10/18 !

Et j’entamerai bientôt avec gourmandise le prochain épisode des aventures de Victor Legris : Le léopard des Batignolles !

Commentaires
B
A Orsay, ne manquez pas mon Béraud préféré, la Madeleine chez le Pharisien,qui met cette scène biblique dans un décor fin XIXème, tels les tableaux religieux de la Renaissance. Si vous voulez voir des scènes parisiennes, c'est au musée Carnavalet qu'il faut aller. ( mais peut-être le savez vous)<br /> <br /> Bonne visite, c'est un peintre bien méconnu.
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M
Je ne connaissais pas Jean Beraud et malgré son étiquette dépréciative(encore que les peintres -pompiers reviennent "à la mode " ) , je le trouve intéressant ...<br /> <br /> <br /> <br /> Je ne connais pas non plus les romans d'Izner ..Ce sera mon prochain achat.
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B
J'ADORE !!!
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P
Oh merci ! J'adore les livres de Claude Izner (je pense qu'il ne me manque que le dernier) et je me demandais qui était l'auteur des couvertures... Je n'ai pas trop cherché il faut dire !<br /> <br /> Bonne soirée
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