Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Bigmammy en ligne
Bigmammy en ligne
Bigmammy en ligne

Journal de bord d'une grand-mère grande lectrice et avide de continuer à apprendre, de ses trois filles et de ses 7 petits-enfants.
Voir le profil de Bigmammy sur le portail Canalblog

Newsletter
Archives
Derniers commentaires
15 mai 2013

Courage, jolie Angelina !

jolie

«Je porte un gène défectueux, BRCA1, qui augmente fortement le risque de développer un cancer du sein et le cancer de l'ovaire, écrit-elle. Mes médecins ont estimé que j'avais 87% de chances de développer un cancer du sein et 50% d'être atteinte par un cancer des ovaires, même si le risque est différent selon les femmes (…) Lorsque j'ai pris conscience de cette réalité, j'ai décidé de prendre les devants et de minimiser les risques autant que possible. J'ai pris la décision d'avoir recours une double mastectomie préventive».

Il faut imaginer le stress posttraumatique consécutif à une telle opération – et moi, je me souviens très bien de mon désarroi après l’ablation de mon sein gauche, même si j’avais demandé instamment que l’on m’enlève au plus vite la tumeur qui le rongeait. Et même dans le cas où, et je suppose que les meilleurs praticiens esthétiques sont intervenus, le respect de l’apparence extérieure de la poitrine est parfait, la mutilation se passe au premier chef « dans la tête ». Et sans aucun doute, le fait d’en parler constitue une forme de thérapie chez cette jeune femme, symbole de beauté accomplie, et par ailleurs militante contre les injustices.

angelina

Le message est clair : si une des plus belles femmes du monde est en risque du cancer … faites tout ce qui est possible pour attaquer le mal à la racine. Ce qui est tout à fait pertinent  puisque de nos jours, une femme sur 9 a, a eu ou aura un cancer du sein, et qu’une surveillance régulière n’est pas si contraignante, au regard de l’enjeu. En revanche, les médecins français ont une approche moins radicale de la prévention, et je n’imagine pas qu’une mastectomie bilatérale soit un processus courant dans notre pays.

«En France, le pourcentage de femmes porteuses d'une mutation génétique prédisposant au cancer du sein et choisissant de subir une mastectomie bilatérale est de l'ordre de 5 %, explique le professeur Dominique Stoppa-Lyonnet, (Institut Curie, Paris). La plupart préfèrent se soumettre à une surveillance rapprochée par IRM, échographie, mammographie.» Il paraît qu’après 60 ans, les femmes acceptent plus facilement ce type de chirurgie…. Pour être passée par là moi aussi, je n’en suis pas du tout convaincue.

Ces interventions prophylactiques  lourdes ne sont réalisées que dans certaines circonstances bien précises, après un bilan génétique complet. Aujourd'hui, la détection des gènes de prédisposition est proposée aux femmes déjà malades et présentant des caractéristiques permettant d'évoquer un risque génétique. Si celui-ci est confirmé, l'identification de la mutation peut alors être recherchée pour les filles ou les sœurs de la patiente malade.

Je crois avoir entendu des commentaires assez désobligeants sur la déclaration d ‘Angelina Jolie, et je trouve cela scandaleux. En France, nous devrions être les derniers à porter le moindre commentaire sur le sujet, alors que PIP a exporté dans le monde entier des prothèses trafiquées et dangereuses.

Courage à la belle Angelina ! Et pour toutes celles qui me lisent : ne laissez pas passer l’échéance de votre prochaine mammographie !

Commentaires
I
l'an passé j'ai perdu le sein gauche, à 43 ans, en ayant eu 2 enfants et en les allaitant longtemps (pour profiter du bien-fait de l'allaitement long, mais...). Etant d'une famille à risque, le résultat génétique n'a pas encore parlé, je me faisait suivre mais rien n'avait été décelé ni à la mamo, ni à l'échographie et ni à la galactographie. Il a fallu attendre le prélèvement pour savoir qu'il fallait tout enlever. Dans mon cas, je ne souhaite pas la reconstruction mais je comprend très bien le souhait de chacune et de chaque couple. Dure décision que celle d'Angelina mais elle évite l'épée en permanence au dessus d'elle.
Répondre
M
Pour avoir "perdu" aussi mon sein droit il y 4 ans, je dis que même après 60 ans et malgré une assez bonne reconstruction immédiate, cela reste difficile quelque part dans la tête et ce n'est pas sur le moment que cela se passe mais bien après, (quand tous les lourds traitements sont terminés) en tout cas en ce qui me concerne...<br /> <br /> Ce n'est pas une décision futile et elle a dû bien y réfléchir avant, il faut être passée par là sans doute pour mieux la comprendre....<br /> <br /> et maintenant je tremble pour ma fille... <br /> <br /> Je suis bien d'accord avec vous, Marie-Pierre, la mammographie est indispensable !
Répondre
Pages
Visiteurs
Hier 691
Depuis la création 7 287 886