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Journal de bord d'une grand-mère grande lectrice et avide de continuer à apprendre, de ses trois filles et de ses 7 petits-enfants.
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22 février 2017

Lumière ! L'aventure commence, film documentaire de Thierry Frémaux

 

affiche largeThierry Frémaux, directeur de l’institut Lumière et délégué général du Festival de Cannes, nous livre ici un bijou de cinéma : ciselé, à multiples facettes, avec un commentaire comme une sorte d’écrin à la fois technique et humoristique … Ceux qui, comme moi, sont mordus de cinéma, vont adorer. Et on n’a pas trop de deux yeux pour tout voir, et comprendre.

Biarritz

petite fille vietnam

Voici donc un florilège de 108 « vues », ces petits films d’environ 50 secondes tournés par les frères Lumière entre 1895 et 1905. Un choix qui fut sans doute difficile parmi les plus de 10 000 du catalogue de la firme Lumière, tournés en France et dans le monde entier, à l’origine du cinéma, une suite de scènes artistement tournées et aujourd’hui magnifiquement restaurées, qui nous permettent d’appréhender l’extraordinaire novation que fut le cinématographe …

Car tout est déjà là : le cadrage subtil, la profondeur et l’axe de champ, la mise en scène, l’humour bon enfant, le document ethnographique … Avec une référence délicate à l’un de nos plus grands réalisateurs d’aujourd’hui – Bertrand Tavernier, l’autre lyonnais – auquel le sous-titre de ce film fait allusion : « L’aventure commence », qui nous rappelle « Que la fête commence », cette œuvre inoubliable sur le Régent, incarné par Philippe Noiret.

Bref, on n’a pas trop de 90 minutes pour déguster ces séquences ultra-courtes, mais si riches d’information : le rire comme pour le « Défilé des voitures de bébés à la pouponnière de Paris » ou les 5000 policiers de Chicago portant (presque) tous la moustache. La vie quotidienne souvent comme ce trottoir roulant à deux vitesses à l’Exposition Universelle de 1900.

 

chasseurs alpins

 

à Londres

La tristesse aussi devant des petits annamites rampant pour ramasser quelques sapèques lancées à la volée par l’épouse du gouverneur et sa fille (une pensée pour les dérives de la colonisation !), ces étranges ballets chasseurs alpins à l’exercice  – ou ces espagnols dansant la Jota … La poésie aussi comme ces familles sur la grande plage de Biarritz – oh là là, comme cette époque du tournant du siècle portait des vêtements compliqués, je comprends enfin l’importance de l’industrie textile.

Avec un accompagnement musical fourni par Camille Saint-Saëns, un hommage sensible à cette première époque du cinéma qui apporte tout à tous … A aller voir et revoir !

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