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Journal de bord d'une grand-mère grande lectrice et avide de continuer à apprendre, de ses trois filles et de ses 7 petits-enfants.
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8 avril 2018

Foujita, peindre dans les années folles

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Léonard Tsuguharu Foujita (1886 – 1968) est un peintre français d’origine japonaise … C’est ainsi qu’on le présente au fil de cette exposition qui couvre les années où l’artiste vécut à Paris à partir de 1913 et jusqu'à 1939.

Fils d’un médecin général de l’armée impériale, il a toujours voulu venir à Paris et sa famille ne s’y oppose pas. A l’école des Beaux-Arts de Tokyo, il a étudié la peinture occidentale et va livrer une synthèse originale des deux cultures en une production personnelle à nulle autre pareille.

A Montparnasse, il rencontre Picasso, est très influencé par le douanier Rousseau, fréquente Soutine, Modigliani, épouse Fernande. Il s’installe au 5 de la rue Delambre, peint Kiki de Montparnasse, rencontre Renoir sur la Côte d’Azur.

Son succès est foudroyant : c’est une figure des nuits parisiennes, il s’est créé un personnage avec sa coupe de cheveux au bol, ses lunettes rondes et sa moustache en M, il gagne beaucoup d’argent, séduit beaucoup de femmes.

Youki (« neige » en japonais) est portraiturée sous toutes les coutures. Elle le quittera pour Robert Desnos. Ensuite, il y aura Madeleine …

Ses thèmes de prédilection : les femmes, les chats, les natures mortes, les portraits et les autoportraits. Il allie une méticulosité d’exécution à la plus grande poésie de la construction avec une légèreté de trait infaillible (il utilise le sumi – l’encre noire japonaise – autant sur le papier que pour les peintures à l’huile), et surtout un emploi extraordinaire du blanc, légèrement ombré, assorti de couleurs poudrées.

La surprise vient des grands formats exposés ans la grande salle du rez-de -chaussée : l’influence de Michel-Ange est palpable. Le grand paravent sur fond or respecte la tradition japonaise, et fait contraste avec les petites compositions de vues de l’atelier, si naïves …

chiens savants

Madeleine

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Par piété filiale, Foujita retourne au Japon pendant la seconde guerre mondiale et aura des activités patriotiques en tant que peintre de guerre. Néanmoins, protégé par le général McArthur, il sera « exfiltré » aux Etats-Unis en 1949 mais reviendra s’établir définitivement en France où il obtient la nationalité française en 1955, avant de se convertir au catholicisme et terminer sa carrière par de somptueuses peintures religieuses et mystiques.

Cette exposition donne une vision particulièrement dynamique de ce peintre qui marie élégamment classicisme et modernité, art ancestral du Japon et baroque parisien des années folles, un dandy des nuits parisiennes icône d Montparnasse qui ne fut jamais un peintre maudit et dont les dernières sorties très « people » furent souvent relatées par la télévision, dont j’étais très friande … Des souvenirs pas si lointains finalement ….

 

 

Foujita – peindre dans les années folles au Musée Maillol jusqu’au 15 juillet, 61 rue de Grenelle – Paris 7ème – 13€.

Commentaires
E
Bonjour, <br /> <br /> Je suis rémoise et la cathédrale de ma ville fait de l'ombre à un petit bijou qu'est la chapelle Notre Dame de la Paix dite chapelle Foujita, conçue et entièrement décorée par Léonard Tsuguharu Foujita. Je la conseille souvent aux visiteurs, si vous passez par là.......Bonne journée.
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