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Journal de bord d'une grand-mère grande lectrice et avide de continuer à apprendre, de ses trois filles et de ses 7 petits-enfants.
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9 juillet 2021

Uderzo, comme une potion magique au musée Maillol

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Les salles du musée Maillol étaient peu fréquentées, en ce mercredi après-midi … pour une fois, je n’avais pas fait la queue. Car les habitués des expositions temporaires de ce musée ne sont pas nombreux à être fans de bande dessinée ? Quelle lourde erreur !

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Car l’œuvre graphique d’Albert Uderzo (1927 – 2020) est digne de cimaises. Et pleine de surprises.

C’est pourtant le fruit de ma génération, le succès planétaire d’Astérix et Obélix … imaginez : 32 albums, 380 millions d’exemplaires vendus à travers le monde et pratiquement traduits dans toutes les langues. Un monument à la gloire de l’esprit français … et même franchouillard !

Sous verre, plus de 300 œuvres originales, crayonnés, planches le plus souvent à la plume et encre noire, quelques rares mises à la couleur, des souvenirs.

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Le génie du dessin est venu à Albert Uderzo très tôt : dans ses cahiers d’écolier, des croquis d’une extraordinaire précision, à la manière de Léonard.

Et la comparaison n’est certainement pas fortuite : voir l’homme de Vitruve, à la sauce Obélix.

Et puis Astérix ne fut pas le premier personnage issu du crayon véloce d’Uderzo. Au temps où je lisais le journal de Mickey, puis celui de Tintin, je me souviens très bien du jeune Lakota Oumpah Pah (1957), du Capitaine Marvel … Son premier héros date de 1945, il n’est pas vraiment sympathique, ce Clopinard. Mais Albert Uderzo n’a que 22 ans, il va affiner son trait, accélérer le mouvement, cadrer les vignettes, soigner les onomatopées. Au prix d’un travail acharné.

La rencontre la plus féconde intervient à la fin des années cinquante : avec René Goscinny (1926 – 1977), enfant d’immigrés comme lui, génial scénariste et homme d’affaires habile. Disparu trop tôt hélas. Mais Uderzo continuera l’œuvre commune des deux compères née en 1959 sur une table de bistrot.

Finalement, les conditions de la visite étaient idéales pour approcher les planches, en mesurer les détails, le foisonnement du dessin et sa précision.

La bande dessinée est vraiment le 9ème art, celui du XXème siècle et Albert Uderzo en est un des maîtres incontestés.

Cette exposition est un bain de jouvence. Elle fait réfléchir aussi en rendant hommage à un fils d’italiens réfugiés en France puis tombé amoureux d’une belle italienne – Ada – et à un fils d’émigrés d’origine ashkénaze polono-ukrainienne, tout deux rapidement naturalisés français. La France a ce don d’attirer les talents, il ne faudrait pas qu’elle le perde !

Uderzo, comme une potion magique, exposition au musée Maillol, 59-61 rue de Grenelle - Paris 7ème – ouvert tous les jours, 10h 30 à 18h 30. Jusqu’au 30 septembre.

Commentaires
K
Fan de ce "post" ! J'ai bien envie de m'organiser cette excursion avant le 30 septembre, donc car j'adore les B.D.. Encore une fois, les clichés sont magnifiques, les commentaires bien documentés. Mais j'enfonce une porte ouverte, là.
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