Un mois déjà !
Je n'ai pas vu les journées passer ...
Il faut dire qu'à force d'attendre des températures estivales "normales" et non plombées par d'envahissants nuages, on finit par se dire qu'on ne vivra pas de vrai été cette année. Mais aussi que les jours filent parce que la maison fait son office : elle est pleine de monde, jeunes et vétérans mélangés, chacun dans son espace de liberté.
Ce qu'il faut planifier - et j'ai un peu de mal depuis si longtemps que nous sommes seuls - ce sont les repas.
Mes filles font donc des listes, elles sont prévoyantes, bien plus que moi qui n'ai souvent à peu près rien dans mon frigo. Et avec des ados, il faut prévoir.
La pelouse devant la maison n'a pas été tondue depuis un mois : les fleurettes ont repris le contrôle, les plants de menthe sauvage ont poussé de 20 cm : de quoi réaliser des mojitos.
En revanche, les figues ne sont pas en avance, et les arbres fruitiers plantés lors de notre arrivée sont revenus à leur état d'origine, avant leur greffage. Leurs fruits tomberont plus tard, ils sont comme de coutume réservés aux oiseaux.
L'avantage de ce début d'année terrifiante pour la végétation, c'est qu'il n'y a pratiquement pas de taons, ni de mouches, ni de frelons. Des moustiques, mais pas trop.
Ce qui nous enchante : le silence. Rompu vers midi par La Poste qui ramène les nouvelles de Paris. Un havre de paix propice à la lecture.
En ce qui concerne la piscine, l'eau a refroidi, il faut y entrer d'un seul coup et c'est très "régénérant" ... J'y ai trempé un orteil hier mais j'ai renoncé. En vieillissant, on craint le froid.
Et puis j'aime bien les routines : repasser, trier les emballages, aller au supermarché refaire les stocks tous les trois jours. Ces rituels me rassurent.
Florence, elle, réaménage les deux pièces qui lui sont dévolues : il y aura de quoi faire un transport vers la déchetterie. Incroyable ce que l'on peut accumuler dans une maison de campagne !
Cependant, on nous annonce encore une petite dépression, le soleil se lève entre quelques légers nuages ... serons-nous épargnés ?