Le disque d'Osiris, BD d'après Jacques Martin (tome 12)
Douzième épisode des aventures d’Alix sénateur et conseiller de l’empereur Auguste.
Le voilà en Egypte pour y retrouver son compagnon Enak, blanchi sous le harnois lui aussi et près de mourir d’une maladie qui ressemble très fort à une addiction. Alix ferait tout pour quérir un remède susceptible de sauver son ami de jeunesse qui ne se relève pas de la mort de son fils … Même s’il faut monter une expédition pour remonter le Nil au-delà de ses cataractes et trouver les mythiques portes de l’Atlandide où se trouverait la potion miracle.
Au-delà de la beauté formelle du graphisme et de la mise en couleurs tout aussi remarquable, je dois avouer que le scénario de cette histoire ne m’a pas convaincue. En outre, il y aura une suite, on reste donc sur sa faim. Le récit sous-jacent porte sur les croyances, les superstitions – où se trouve la différence en ces temps reculés de l’année 11 avant notre ère ? – la fidélité en amitié, la soif d’aventure.
Mais surtout, je n’ai pas compris le sens de cette excursion vers le sud, en direction des sources du Nil. Dans plusieurs vignettes (p.25, deuxième vignette, p. 31, dernière vignette) on a le net sentiment visuel que le navire descend des rapides alors qu’il est censé voguer vers le sud et remonter le fleuve. Les cataractes du Nil couleraient donc à contre-courant ?
Une déception donc, pour moi qui étais jusqu’à présent fan des histoires d’Alix, autant dans sa jeunesse que passé la cinquantaine … Bref, j'arrête ici cette série.
Le disque d’Osiris, Alix Senator, épisode 12, par Valérie Mangin (scénariste), Thierry Desmarez (dessin), Jean-Jacques Chagnaud (mise à la couleur), d’après l’œuvre de Jacques Martin, chez Casterman, 48 p., 13,95€