16 mars 2008
There will be blood
Je cite une critique avec laquelle je suis complètement d’accord : celle de Jean Roy dans l’Humanité. «(...) un film sensoriel de la plus haute ambition qu'a réalisé Paul Thomas Anderson, tenu sur toute la ligne, et qui se permet les audaces les plus folles, ce des quinze premières minutes sans dialogue jusqu'à la dernière demi-heure qui se fige dans la folie. En un mot, un chef-d'oeuvre. »
Il ne me semble pas que cette critique soit excessive. On sort « abasourdi » de cette œuvre issue du livre « Oil » d’Upton Sainclair, noire à tous les sens du terme : une histoire de haine, de manipulation perverse, de vengeance et de frustration, où l’amour manque profondément…encore que... En tout cas, aucun personnage féminin. Une vision sombre de la passion…Alors, cœurs fragiles s’abstenir ? Non, il faut voir ce film pour l'interprêtation de Daniel Day-Lewis, plus fine que dans «. Gangs of New York »