C'est Camille qui a émis le souhait de monter au sommet de la tour, une visite tout à fait d'actualité à la veille de la commémoration du 11 septembre, n'est-ce pas ? Nous l'avons accompagnée car pour ma part, il y avait bien plus de 30 ans que je n'y avais plus remis les pieds. Quelle fierté de nous promener avec notre plus grande petite-fille.

C'est un immeuble qu'on ne risque pas de ne pas remarquer dans notre quartier : 210 mètres, 40 000 m² de façades, une base de 50m x 32m, 58 étages de bureaux, 25 ascenseurs, 300 copropriétaires. Il bouche la perspective de la rue de Rennes. Il fut inauguré en 1973. Et fait l'objet d'un désamiantage progressif depuis de nombreuses années.

Je ne mettrai pas aujourd'hui l'équipe de ses architectes au palmarès des plus belles réussites françaises : Urbain Cassan, Jean Saubot, Eugène Beaudoin et Louis Hoÿm de Marien. Mais, dans sa facture minimaliste, au moins, cette tour représente un exemple de l'époque fantastique des années 70, des années de prospérité juste avant le premier choc pétrolier.

Aujourd'hui, c'est un monument prisé des touristes (dans l'ascenseur, qui ne met que 35 secondes pour monter au 56ème étage, on entendait parler l'espagnol et le russe !) sans qu'une énorme queue ne l'encombre. On a effectivement une vue imprenable sur tout Paris et au-delà. On admire l'homogénéïté architecturale de la capitale, ses toits d'ardoises, ses façades harmonieuses, les taches vertes des bois et des parcs. On reste médusé devant tant de densité et de ....richesse immobilière.

Un étage de plus, et on se retrouve en plein vent. On voit encore mieux ! Camille n'en a pas perdu une miette et nous, nous avons joué les touristes comme tout le monde !

Tour Montparnasse, 33 avenue du Maine, 75755 Paris Cedex 15. pour un adulte : 11,50€ la montée, 4,70€ pour un enfant en sessous de 15 ans.