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Journal de bord d'une grand-mère grande lectrice et avide de continuer à apprendre, de ses trois filles et de ses 7 petits-enfants.
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6 octobre 2011

La disparition soudaine des ouvrières, polar de Serge Quadruppani

Serge Quadruppani, ainsi que le dit Wikipedia, est un « auteur considéré comme engagé (qui) se sert du roman noir pour aborder de grandes questions de société ». Avant la lecture de son roman, j’avais de lui l’image bienveillante du merveilleux traducteur d'Andrea Camilleri, l’interprète plein de verve de Salvo Montalbano. L’un n’empêche pas l’autre. Mais je suis un peu déçue…

ouvrièresabeillesLa disparition soudaine des ouvrières, court polar, met en scène pour la deuxième fois (après Saturne, que je n’ai pas lu mais que je ne lirai pas) la belle et dodue commissaire Simona Tavianello, un as féminin de la lutte anti-mafia, en vacances au Piémont avec son mari, le questeur en retraite Marco. C’est curieux ce que les policiers de romans en vacances rencontrent de cadavres, vous ne trouvez pas ? Moi, je trouve la ficelle un peu grosse.

Mais admettons. Ici, il est question d’un sombre projet de manipulation technologique ourdi par une mutinationale chimico-alimentaire, la Sacropiano…à moins qu’il ne s’agisse de Monsanto (l’allusion est transparente).  Tout le monde s’en mêle :les écolos-terroristes, les services secrets, la Presse, les carabiniers, les magistrats … ces thèmes post – ou pré - révolutionnaires, opposés par principe à tout ce qui touche aux dangers du progrès scientifique uniquement orienté vers le profit, me gonflent.

Le côté sympathique du livre, c’est le romantisme des descriptions agrestes de la montagne piémontaise. La langue est belle et l’humour toujours sous-jacent. Et aussi le personnage de Simona, encore séduisante avec sa crinière d’argent et malgré ses kilos excédentaires, et ses parties de jambes en l’air avec son mari retraité et toujours aussi jaloux qu’un jeune palermitain.

En conclusion, je vais me précipiter sur une nouvelle enquête de Montalbano : mieux vaut l’original …

La disparition soudaine des ouvrières, roman par Serge Quadruppani, aux éditions du Masque (Jean-Claude Lattès), 219p. 17€.

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