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Journal de bord d'une grand-mère grande lectrice et avide de continuer à apprendre, de ses trois filles et de ses 7 petits-enfants.
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14 octobre 2011

The Artist, film de Michel Hazanavicius

finalJe suis allée voir ce film toute seule – Claude n’apprécie qu’exceptionnellement Jean Dujardin – et donc je me suis régalée sans remords. Et si, on ne sait jamais, Claude voulait le voir, je le reverrais sans déplaisir une seconde fois …

Je ne serai donc pas originale dans ma perception de ce film : j’ai bien aimé.Je ne vais pas jusqu'à parler de chef-d’œuvre, entendons-nous bien (c’est de circonstance), mais j’ai ri, et j’ai pleuré, exactement ce qui était recherché dans cette romance en forme d’hommage aux grands faiseurs d’Hollywood... Douglas Fairbanks, Stanley Donen ….et Mel Brooks !

Michel Havanavicius nous livre un nouveau pastiche, mais bien plus subtil que ses derniers films, avec une fantaisie et une tendresse tellement spécifiques …

déchéance Le scénario est des plus classique, mais après tout, ce n’est qu’un prétexte. Le fin mot de l’histoire, c’est une réflexion sur la générosité, l’orgueil, le sens de l’honneur (parfois mal placé) et le temps qui passe…Jean Dujardin aurait pu être le jumeau à une dizaine de jours près d’Anne-Christine. Dans ce film, il se juge lui-même "vieux", incapable de s'en sortir, donc pour nous à contre-emploi.... Sentiment tellement vrai en pleine Grande crise économique et de bouleversement technologique. Je le trouve tout à fait pertinent en acteur dépassé à la dérive, et la seconde partie du film est plus émouvante que la première. Il n’a pas usurpé son prix d’interprétation à Cannes.

Ses complices sont tout à fait crédibles aussi, en particulier l’irrésistible chien Huggy, et le chauffeur incarné par James Cromwell, le paysan maître-chien du petit cochon Babe. La présence-flash de malcolm Mac Dowell, le rôle du producteur joué par John Goodmann sont là aussi comme caution morale : il s'agit d'un pur film américain, qui n'aura pas besoin d'être doublé pour avoir du succès aux Etats-Unis.

bérénicemichel et béréniceEnfin une mention spéciale à Bérénice Bejo, éclatante de beauté et de talent. Elle trouve enfin dans ce film, conçu par son compagnon, un emploi à sa mesure. Je souhaite donc une belle carrière à ce "silent movie", tendre, drôle et précisément tourné.

La scène finale est époustouflante !

P.S. : Jour de gloire à Hollywood pour l'équipe du film aux 5 Oscar ! 27 février 2012, nous sommes fiers de ce film qui a conquis les Américains !

 

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