07 septembre 2012
Délicieuse surprise au Louvre
Le retour à Paris correspond à la possibilité retrouvée de repartir faire de longues marches : environ 5 km cet après-midi avec une descente au Louvre, par ce temps extraordinaire.
Une nouvelle visite au second étage de l'aile Richelieu vers le secteur des peintures françaises, pour admirer les merveilleuses aquarelles d'Eugène Isabey*, puis visite des appartements Napoléon III, qui servirent de pièces de réception du ministère des Finances avant Bercy.
Oh surprise, juste avant d'arriver dans ces pièces décorées en style Louis XIV revu par le Second Empire, le Café Richelieu, concédé à Angelina. Presque personne, une oasis de calme vers 15h 30 .... un petit break bienvenu pour déguster la fameuse spécialité maison : le Mont-Blanc. Une tuerie faire d'un socle de meringue, un coeur de crème Chantilly et surmonté de vermicelles de crème de marrons.
Divin. Nous avons pris deux cafés et une pâtisserie pour deux - ce qui était bien suffisant. mais la surprise vient de la facture : 15,40€, dans un cadre somptueux, avec un service chaleureux - on nous apporte spontanément de l'eau fraîche - et qui contraste avec l'addition aquittée hier après-midi à la terrasse d'un bistrot de la rue François-Miron, 10€ pour deux bières à la pression.
*Eugène Isabey, par les ruelles et par les grèves, au Louvre jusqu'au 17 septembre.
Commentaires
à propos d'Angelina...
Vous devez savoir, Marie Pierre, qu'Angélina est attendue au Luxembourg, justement... un parc que j'ai appris à mieux connaitre et apprécier grâce à un chantier tout proche, rue Huysmans. Tôt le matin, je visitais mes ouvriers avant de redescendre vers le Châtelet à pied, sereinement pour reprendre la ligne 11 jusqu'à Goncourt. Bon weekend.
L'eau frèche
Chère Marie-Pierre, il est toujours très agréable et intéressant de vous retrouver, et de vous lire...
Au sud de l'Italie, en Sicile notamment, l'eau frèche est offerte dés qu'on rentre dans n'importe quel bar ou café. Dans les petites villes, ou dans les villages autour de Noto et Ragusa, si on commande quelque chose (meme seulement un café) l'eau vient "habillée" pour qu'elle soit encore plus agréable: des fleur des jasmin, deux gouttes d'anis...
Je me souviens encore de mon étonnement la prémière fois qu'à Naples, au bar, j'ai entendu un client dire "e uno pagato" (et un payé) lors de passer en caisse: il était en train de payer un café de plus pour l'offrir à un futur client - inconnu - assoiffé, mais indigent, à discretion du garçon du café.
Recemment, le journaux nationaux ont eu occasion de commenter le nouveau "trend" de ne plus offrir de l'eau frèche et de la faire payer, meme chère, au nord de Naples: enième signe de la confiance italienne année cinquante, perdue à jamais.