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Journal de bord d'une grand-mère grande lectrice et avide de continuer à apprendre, de ses trois filles et de ses 7 petits-enfants.
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27 septembre 2012

Trèves, capitale de l'Empire romain occidental

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Il ne faut pas creuser bien longtemps à Trèves pour découvrir des vestiges romains !

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Bien entendu, chacun connaît la silhouette imposante de la porte nord de la cité romaine, la Porta Nigra, avec ses blocs assemblés sans mortier dont certains pèsent 6 tonnes. 30 mètres de aut, 36 de large, 22 de profondeur, 144 fenêtres .... Il existait de semblables portes monumentales au sud et aux autres issues de la ville : l'essentiel avait une fonction dissuasive évidente : les Romains construisaient pour l'éternité.

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Mais c'est à Saint Siméon qu'elle doit d'être encore debout et non, comme les autres, transformée en carrière. A sa mort en 1035, Siméon vivait en ermite dans le bâtiment et l'évêque de Trèves Poppo von Battenberg, son compagnon de voyage, y fit construire, au niveau supérieur, une église.

 

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Autres vestiges imposants : les thermes immenses, propres (!) à satisfaire à la très nombreuse population.

Ceux de Barbara (environ 40 000 m²), aujourd'hui fermés, ceux de l'empereur Constantin, jamais mis en service.

On peut aussi visiter un immense complexe thermal dévoilé à l'occasion du creusement d'un parking souterrain sous le Marché aux bestiaux. Curieusement, ces murailles compliquées servent aujourd'hui à des manifestations comme, hier soir, une soirée professionnelle ...

Sans conteste cependant, c'est la basilique de Constantin qui frappe le plus l'imagination. Une immense salle du trône (aula) de forme rectangulaire (67 m x 27 m), couverte d'un plafond à caissons perché à 33 mètres de hauteur, sans un seul pilier, terminée par un mur en abside ... exactement comme la "tour" d'Eysses, découverte cet été, mais en mode "gigantesque". Le bâtiment était chauffé par le sol grâce à des piliers enterés formant hypocauste d'1,30 m : les courtisans se réunissant devant l'Empereur ne devaient pas avoir froid dans leur toge...

Intégré dans le palais archiépiscopal, la basilique devînt une église protestante par le bon vouloir de l'empereur prussien Frédéric Guillaume IV, lorsqu'il prit possession de Trèves, après le retrait des Français en 1815. Dans ce pays catholique, c'était une façon d'imprimer sa marque. Pendant la seconde guerre mondiale, Trèves subit de lourdes destructions. De cet édifice ne subsistaient que les murs extérieurs ... La communauté protestante envisageait de construire, à l'intérieur de ces murs, une église provisoire ... Finalement in décida de restaurer le bâtiment au plus près de ce qu'il était au temps de l'empereur romain ...

L'effet est saisissant avec les murailles débarrassées de toute ornement de marbre ... Ce qui convient parfaitement à un temple protestant et incite à la prière. Une remarquable explication, en plusieurs langues dont le français, pour suivre les péripéties de ce bâtiment plus que millénaire.

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