17 décembre 2012
Douceur hivernale sur la colline de Chaillot
Il faisait un soleil éclatant, hier matin, quand nous avons arpenté l'avenue de New-York, une douceur inhabituelle pour le mois de décembre. Une envie de marcher dans les rues calmes de ce dimanche ensoleillé.
Avec dans les yeux, encore tout emplis des merveilleux pastels et gravures de Mary Cassatt - dont je vous parlerai plus tard - une petite velléité de visiter le Palais de Tokyo, nouveau lieu d'éclosion de l'art moderne. Mais il n'était pas encore ouvert et à vrai dire, il paraissait bien morne... Nous nous sommes contentés de traverser la grande esplanade qui domine la Seine.
Les Nymphes alongées de Louis Dejan subissent l'épreuve des tags, qui veillent autour des bassins emplis de feuilles mortes, les bas-relierfs de la façade manifestent la dynamique de l'Art Deco ...
Sous la statue de La France d'Antoine Bourdelle, nous avons découvert un mémorial à la France Libre ...un peu anachronique devant cet édifice construit à l'occasion de l'exposition internationale de 1937 et qui connut bien des avatars. Et dont la silhouette évoque vaguement la grande Chancellerie de Berlin ... ou un temple grec aux colonnes bien maigres, au choix ....
Nous avons donc poursuivi notre chemin jusqu'aux Invalides, où une exposition bien plus étonnante nous attendait ...