Voilà une bien étrange semaine ....

Mes commandes pour le dîner du 24 sont faites. Tout viendra de la Boucherie Bréa et de son jeune patron, originaire des Anjeaux. Pour le foie gras, c'est une référence.

Mes cadeaux sont fin prêts, à part une ou deux idées en tête ... J'ai garni le sapin en ne mettant pas de guirlande lumineuse : on a vu que c'est vraisemblablement ce qui a provoqué un terrible incendie dans un immeuble bourgeois du Vème arrondissement, et puis surtout, j'attends la venue de Florence, Romane et Dorian, quelques jours avant celle de leur papa Nicolas.

La chambre est prête, j'essaie de faire de la place dans le placard. Florence a commandé des collants, chaussettes et chaussures pour les petits, et tout est là, avec les doudounes achetées à Fumel. Claude apportera tout ça à l'aéroport lundi matin afin qu'ils ne prennent pas froid. Ils pourront se changer en attendant la livraison de leurs valises. Selon les prévisions de la météo - Laurent Cabrol dixit ce matin - ce sera toutefois un Noël au balcon.

Bref, ce matin je suis allée faire les courses : lait, céréales, biscuits .... Je les attends avec impatience.

Pour me forcer à me concentrer, je me suis lancée dans le motif "Marius" envoyé par ma lectrice de Norvège. Ce sera un pull très chaud pour Benjamin, et j'ai déjà fait le devant et le dos. Extraordinaire, je n'ai pas (encore) commis de faute dans le dessin du jacquard. Aujourd'hui, j'attaque les manches !

Et puis hier au courrier m'attendait une grande émotion : j'avais écrit, via son éditeur, une lettre à Jacques Tardi, pour lui dire combien j'appréciais son oeuvre et lui signaler certaines similitudes entre l'odyssée de mon père Jean au stalag IIB et celle de son père René, si justement retracée dans son dernier livre. Eh bien, ce grand auteur actuellement en pleine promotion de ce dernier ouvrage a pris le temps de me répondre par une lettre manuscrite, très chaleureuse et émouvante.

Cette lettre, je vais l'encadrer ! Merci Monsieur Tardi !