La rentrée, c'est déjà les "collantes" fiscales qui arrivent tous les jours - mais Ô heureuse surprise, cette année, et alors que je n'arrivais pas à croire les calculs prévisionnels de Claude, nous payons un peu moins que l'an passé - et c'est aussi la série de passages chez les médecins chargés d'entretenir MA machine.

Il faut combiner les rendez-vous ... d'ici au 15 octobre, il y aura donc :

- un Tallium d'effort qui va me prendre toute la journée à l'hôpital,

- l'analyse de sang détaillée,

- la visite chez le cardiologue (mais ça, c'est un plaisir de discuter avec lui ...),

- la mammographie-échographie,

- la visite chez l'oncologue de l'Institut Curie qui me convoque tous les ans depuis douze ans ....

On comprend mieux pourquoi, avec l'allongement régulier de la vie, le financement de l'assurance-maladie ait du mal à se boucler, quelle que soit la couleur du Gouvernement en place. C'est certain, avec une telle prise en charge préventive d'une éventuelle double récidive, on évite les interventions plus lourdes (angiographie ou chirurgie-chimiothérapie-radiothérapie). Mais d'un autre côté, on nous prolonge ... et je ne vais pas m'en plaindre !

C'est certain, il faudra un jour ou l'autre revoir, pour ceux qui disposent de revenus suffisants, une certaine participation aux frais à hauteur de leurs moyens. Autre anomalie : certains médicaments destinés à retarder l'usure des cartilages et atténuer les douleurs arthrosiques viennent d'être largement déremboursés. Sans doute pour "service" jugé insuffisant. Ceux qui sont pauvres souffriront donc en silence, les autres pourront continuer à les acheter. Est-ce juste ?

Ou le médicament est efficace ou il ne l'est pas. Pourquoi les rhumatologues les prescrivent-ils ? Chaque fois que je me rends chez mon pharmacien et tends ma Carte Vitale, j'ai un certain scrupule ....