Sixième tome du manga japonais qui en est, lui, déjà au 10^ème opuscule paru au pays du soleil levant. Et je suis toujours aussi enthousiaste ...

A Rome, on attend d’un jour à l’autre la mort du pape et la réunion d’un nouveau conclave. Les clans en présence se préparent : les Médicis et les Borgia d’un côté, les Della Rovere et les Sforza de l’autre, entre autres… Les négociations en vue d’alliances et de coalitions vont bon train.

Cet épisode voit la solution de l’énigme et dévoile les auteurs de la tentative d’incendie de la manufacture financée par les Médicis pour donner du travail aux pauvres de Pise. Mais l’incident démasque aussi les traitres infiltrés au plus intime de la suite de Cesare. Elle donne une occasion à Angelo de prouver son dévouement au jeune prince.

On revient aussi sur les circonstances de la rencontre entre Cesare, enfant, et Miguel, jeune orphelin valencien d’origine juive. Une analyse psychologique tout en nuances, qui permet de pénétrer les ressorts de ce futur prince de l’Eglise.

Et, toujours, la beauté du dessin et la reconstitution scientifique des décors de l’époque. Une intéressante explication sur les origines et la signification des fêtes de Noël pour les catholiques, utile non seulement pour les lecteurs nippons mais aussi pour bien des chrétiens du XXIème siècle.

Cette lecture faite, le prochain lecteur sera Jean-Baptiste !

Cesare volume 6 par Fuyumi Soryo et Motoaki Hara, traduit par Sébastien Ludmann, éditions Ki-oon. 198 p. 7,50€