Cette photo avait été prise dimanche, jour de scrutin ... Beaucoup de véhicules sur la place de la Mairie. Inhabituel ...

Les maisons en surplomb au-dessus de la rivière, avec leurs minces passerelles, comme des bras tendus. Le joli pont sur la Lémance que l'on voit mieux maintenant, les ruines du château médiéval, imposantes.

Je n'avais pas remarqué que la municipalité avait décidé de donner des noms aux rues, avec de jolies plaques. Comme si on pouvait se perdre dans un dédale de venelles. Ici, le village est écartelé entre son ancienne localisation, tout en haut sur la colline qui surveille de "verrou" de la rivière et où l'on construisit au XIIème siècle l'église Saint Martin, et le village bas, coincé entre la route, la rivière et la voie de chemin de fer.

Pour les maisons, il n'y a pas beaucoup d'espace entre la roche - et je suppose qu'ici comme à Bonaguil, une partie des réserves du château a été creusée dans le calcaire - et la route. On avait bien pensé, il y a longtemps - les ingénieurs de la DDE avaient toujours de bonnes idées pour ouvrir des chantiers ... d'honoraires - mettre la traversée du village en sens unique : le trafic sud-nord par la rue principale, le trafic à la descente par une rue parallèle. Sauf que cette voie-là passait juste devant l'école ...

La sagesse des édiles l'a emporté. Le trafic à double sens - pas le moyen de faire autrement - se fait par la voie principale, qui, par dérision sans doute - a été baptisée "Rue de la vallée". Certes, c'est bien d'une vallée qu'il s'agit. Mais aussi une voie de passage de poids lourds en direction ou en provenance de Périgueux, éventuellement secoués par un long dos-d'âne et l'obligation de ralentir dans la traversée des maisons, toutes proches.

Pour savourer le calme, il faut donc passer le pont et venir sur la place de la Mairie, à écouter clapoter la rivière. Là, c'est le calme d'un village bien actif, avec les cris des enfants pendant la récréation. C'est chouette d'habiter Cuzorn !

Des fleurs, des oiseaux, du calme, le paradis en somme ....