15 novembre 2015
Jour de deuil ensoleillé
Le deuil, selon moi, se porte dans le coeur.
Mais s'accompagne aussi d'une symbolique : drapeaux en berne, musées et jardins publics fermés au public ...
C'était étrange aujourd'hui. Dans la rue, des promeneurs en famille. A l'église, des fidèles fervents, recueillis, mais résolus. Un calme inhabituel, me semble-t-il.
Longue promenade dans les rues entre Saint Sulpice et Saint Germain des prés. Les terrasses des cafés célèbres sont bondées, les restaurants pleins, les runners tournant autour du jardin du Luxembourg aux grilles closes se bousculant sur les étroits trottoirs.
Chacun pense à l'horreur de vendredi soir sans vraiment mesurer l'ampleur du désastre, mais personne ne le montre.
Tout comme nous, qui rendons grâce de ne pas être touchés par le malheur cette fois.
Vivre comme avant, c'est notre choix et notre défense.
Commentaires
Merci à vous qui, malgré ce choc, continuez à partager et mettez des mots sur ce que vous vivez et nous permettez un chemin ensemble.
Vos photos restituent avec pudeur cet impression d'irréel dans le deuil.
Restons en lien les uns avec les autres.
De Genève, je suis profondément solidaire de vous, amis français, tout comme je suis solidaire des innocents régulièrement victimes dans le monde, quelles que soient leur nationalité ou confession. Gardons le discernement. Des individus, instrumentalisés, se targant d'une religion ou prétextant la politique extérieure d'une nation pour justifier leurs actes, ne sont que des criminels, rien d'autre.
Pensées aux proches des victimes.
Vivre comme avant ....
Difficile quand un ami proche fait parti des victimes du bataclan et laisse une femme et deux enfants
Je ne pense pas que c était son choix
Nous sommes touchés et anéantis philippe et moi car ce sont des proches