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Journal de bord d'une grand-mère grande lectrice et avide de continuer à apprendre, de ses trois filles et de ses 7 petits-enfants.
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30 décembre 2015

Le pont des espions, film de Steven Spielberg

Claude et moi avons bien aimé ce film pourtant hyper-classique. Voici la critique de Claude :

Berlin, la neige

Ce pont, c’est le célèbre pont de Glienicke, qui reliait  pendant la guerre froide, de 1945 à 1989, les zones d’occupation  américaine et soviétique de Berlin : idéal pour opérer de délicats échanges d’otages ou d’espions, avec un décor de projecteurs éblouissants et de mitrailleuses chargées. La météo berlinoise fournit généreusement les lambeaux de brouillard.

Steven Spielberg a dû tomber amoureux de ce décor au point d’élaborer un long film (2h10) autour d’un héros terriblement américain, l’avocat James Donovan, joué par Tom Hanks, tout aussi droit dans sa morale et imprégné de la Constitution américaine que le Procureur de Manhattan Mc Coy dans la série télévisée Law and Order.

Donovan-Tom Hanks va se retrouver, comme tant de héros hollywoodiens, investi de responsabilités énormes, et bien entendu assuré des pires conséquences personnelles s’il fait la moindre faute. Il est entouré de mauvais sujets, qui Dieu merci pour lui sont aussi idiots que méchants

Tout cela fonctionne bien, à deux exceptions près : le vieux colonel Abel n’ était pas le sympathique philosophe inventé pour les besoins de la cause, mais, sous divers noms, un maître espion soviétique, qui a fait beaucoup de dégâts aux Etats Unis dans les années 50. De plus, l’histoire de l’étudiant américain échangé « en supplément » nuit beaucoup a la crédibilité du scénario, et rallonge encore le film.

Un film que l’on peut aller voir, donc. A noter les excellents acteurs qui entourent Tom Hanks, notamment le Britannique Mark Rylance (Abel), l’Allemand Sebastian Koch (l’avocat Vogel de la RDA), Amy Ryan (Mme Donovan), et, comme toujours chez Spielberg, la somptuosité et la précision des décors. 

J'y ajouterai pour ma part ceci :

le_pont_des_espions_1

Dans la jeune génération, qui imagine l'ambiance de conflit nucléaire imminent qui prévalait dans les anées 60 ? Etudiant l'Allemand à cette époque, j'avais vu ce qu'était le Mur de Berlin en 1962 et je me souviens parfaitement de l'affaire de la capture puis de l'échange du pilote Gary Powers ... Je connaissais naturellement la fin de l'histoire, mais j'ai flippé comme une malade tant le suspens est haletant et le scénario (la patte des frères Coen !).

Ce fim, d'une facture "à l'ancienne", fait penser à "La liste de Schindler" ou encore au "Pianiste" de Polansky, comporte une haute valeur didactique : une évocation de l'histoire du monde, des valeurs fondamentales de liberté et de justice équitable pour quiconque comparaissant aux Etats-Unis, même les criminels les plus haïssables ...

« Vous n'avez pas peur ? », demande l'Américain au Russe, qui joue sa tête sans jamais perdre son calme et répond avec une autre question : « Cela aiderait ? ». Toute l'essence de ce fim est là, avec l'humour aussi ... Du bon cinéma, à voir malgré Stars Wars !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Commentaires
D
Je l'ai vu aussi. Un peu long à mon goût c'est vrai avec le coup de l'étudiant. En revanche pour y avoir vécu 3 ans pendant le mur, l'ambiance de Berlin est très bien reconstituée. Je m'y croyais !
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H
cher Claude, mon mari et moi nous avons bien aimé le film que nous avons vu l'autre jour. Tu as bien ecrit ta critique qui parle d'une vraie histoire: mon mari adore l'histoire et je pense qu'il aimerait bien parler avec toi. Si demain je n'aurai pas le temps je souhaite à tous les deux une très belle fin de l'année. Helga
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