Une petite salle met en valeur six petits formats d'André Derain au musée de l'Orangerie, six tableaux choisis parmi la nombreuse dotation d'oeuvres de ce peintre figurant dans la collection constituée par Paul Guillaume.

Ces tableaux datent du début des années 30, l'époque où André Derain était sous contrat avec le galériste depuis 1924 et jusqu'à la mort de celui-ci en 1934.

On y voit - à dire d'experts - les influences de Poussin, Corot, Courbet et Cezanne. La lumière y joue en rôle primordial - contraste de ces paysages plein de sérénité en plein soleil comme par temps brumeux.

Il y a aussi ce magnifique grand arbre ... et la maquette du studio de Paul Guillaume.

Ne pas manquer, quelques salles plus loin, le portrait de Domenica au grand chapeau de paille.

Cette femme aussi belle que redoutable poursuivit la collection de son premier mari avec le second, l'architecte et homme d'affaires  Jean Walter ... lui aussi décédé dans des circonstances nébuleuses.

Leur exceptionnelle collection fut versée en donation à ce musée de l'Orangerie.

 N.B. Exposition à voir en même temps que celle du peintre Sam Szafran.

André Derain, paysages méridionaux au musée de l'Orangerie, jusqu'au 6 mars. Ouvert à partir de 9 h. sauf le mardi.