En Allemagne, il faut goûter aux plats traditionnels ... Comme nous visitons systématiquement, nous ne choisissons pas les restaurants sur la foi de guides gastronomiques, mais en fonction du lieu et du moment où nous ne pouvons plus mettre un pas devant l'autre. Ce qui simplifie la chose, c'est qu'en Allemagne, la nourriture revêt plus une fonction de maintien des forces que de plaisir gustatif, et la palette des plats est relatvement restreinte. A l'inverse, je trouve plein de poésie dans les appellations... [Lire la suite]

Farfelu, époustouflant, émouvant, le Palais de la Bénédictine est un édifice caractéristique du goût pour l’historicisme éclectique prévalant chez les industriels de la fin du XIXème siècle. Un témoignage de l’architecture industrielle. Et franchement, ce monument érigé à la gloire d’une liqueur vaut le détour et même le voyage jusqu’à Fécamp … C’est pourquoi nous l’avons fait ! Son commanditaire est l’industriel Alexandre Le Grand. Déjà, on imagine les parents de ce bébé lui décernant ce prénom lors de sa... [Lire la suite]

Le cadre est absolument sublime, mais il faut le trouver - merci le GPS - dans les collines de l'arrière-pays entre Biarritz et Saint Jean de Luz, derrière l'autoroute, dans un coin bien caché au coeur d'un parc aux essences somptueuses ... Un déjeuner sous les ombrages de la terrasse (de frémissantes feuilles d'érables ?), en cette dernière journée du mois d'août ... c'est une expérience à vivre au moins une fois. Bien entendu, il faut y mettre le prix, ce sera un repas de fête. Mais on y goûte essentiellement la valeur ajoutée... [Lire la suite]

C'est le troisième livre de Michèle Barrière que je lis, essentiellement parce qu'il m'a été offert dans le cadre d'une opération de promotion de la lecture ... Alors !   J'avais aussi besoin de changer un peu de la série - encore en cours - des thrillers de Michael Connelly ... Michèle Barrière invente un genre de littérature nouvelle : le polar historico-gastronomique. Autour d'une intrigue un peu simplette qui sert de prétexte à étaler des notions encyclopédiques sur l'histoire de l'alimentation, elle n'hésite... [Lire la suite]

Cet album est, en premier lieu, un bel objet : par sa taille et son épaisseur, sa reliure soignée avec deux à-plats rigides. Les photographies sont ainsi de grand format, et elles donnent littéralement l’eau à la bouche. Avec les témoignages de grands bouchers parisiens et une foule de conseils : bref, une mine de renseignements destinés autant aux cuisiniers occasionnels qu’aux rôtisseurs chevronnés. C’est Claude, après la lecture d’un grand papier dans « Le Monde », qui a commandé ce livre, et il avoue... [Lire la suite]

C'est devenu notre rituel : dîner en amoureux le soir de mon anniversaire, sans devoir même traverser la rue d'Assas : un menu "découverte" chez Hélène Darroze. L'accueil est très chaleureux. On retrouve des têtes connues comme l'aimable sommelière. On vous conduit vers votre table comme une jeune épousée devant l'autel. C'est précis et attentif, comme si tout à coup, vous entriez dans une bulle où seules se concentrent les fragances puis les saveurs du festival de bouchées que vous allez voir défiler. J'essaie de n'en oublier... [Lire la suite]

Ce n'est pas forcément dans les établissements les plus chers qu'on mange le mieux. C'est souvent plus compliqué, voire boursoufflé, pas toujours d'un rapport qualité/prix optimal. Je vous cite trois restaurants dans l'ordre de mes préférences. Ayant décidé en dernière minute de notre escapade en Bourgogne, nous avons eu du mal à trouver un hébergement. Notre choix s'est arrêté à un hôtel d'une catégorie plus élevée que celle où nous avons l'habitude de descendre, composé comme un motel, bien connu à Nuits Saint Georges, la... [Lire la suite]

Voilà le soir de mon anniversaire tant attendu : notre dîner chez Hélène Darroze. Nous nous sommes préparés soigneusement, comme pour une grande soirée : costume sombre pour Claude, ensemble fluide et bijoux, maquillage appuyé pour moi. Tout compte pour que la soirée soit réussie. Et c'est comme aller au spectacle, sauf que nous en sommes les acteurs. "Ma cuisine est vivante et liée aux sentiments : pour moi cuisiner c’est vivre et vivre c’est cuisiner." dit elle-même Hélène, qui était aux fourneaux hier soir. Alors, nous... [Lire la suite]