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Journal de bord d'une grand-mère grande lectrice et avide de continuer à apprendre, de ses trois filles et de ses 7 petits-enfants.
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22 mars 2017

Balenciaga : l'oeuvre au noir, exposition au musée Bourdelle

 

Balenciaga

 

Hubert de Givenchy disait de lui : « Balenciaga était ma religion. Puisque je suis croyant, pour moi il y a Balenciaga et le Seigneur ». Et pour moi, depuis que je suis en âge d’apprécier la mode et la Haute Couture, mon couturier inégalé, c’est Hubert de Givenchy. Raison de plus de remonter aux sources de son inspiration.

affiche balenciaga

cristobal Balenciaga

La fantastique exposition des modèles de Cristobal Balenciaga (1895 – 1972), celui qu'on a appelé aussi le couturier silencieux, nous montre des robes sublimes, confrontées aux sculptures puissantes d’Antoine Bourdelle, vaut vraiment le voyage. Et ces robes supportent la comparaison ...

S’il en était besoin, on conçoit pleinement les correspondances entre la sculpture et la mode, l’art de mettre les corps en valeur, l’esthétique de la figure humaine, révélée aujourd'hui comme jadis dans les drapés antiques et contemporains.

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L’idée de cette exposition conçue par le musée Galliéra de la mode hors ses murs est évidente : revisiter l’œuvre du couturier sans être « diverti » par la couleur. Apprécier les mille et une nuances du noir, sa suprême élégance et son extraordinaire diversité : mat, satiné ou brillant, lourd, vaporeux, froissé, froncé, en dentelle mécanique monté sur les volants de crin, en drapés d’étoffe non doublée, en gros volutes de gazar, constellé de jais ou de plastique brillant, agrémenté de paillettes, de fourrure blanche, d’incrustations horizontales de couleur contrastée - de plumes …

Mais ce qui frappe avant tout, c’est la rigueur toute espagnole de la construction. Une tradition qui souligne le goût de l’épure, la filiation monacale dans ces silhouettes évanescentes de robes du soir fluides comme dans les manteaux en forme de bulles …

Et la technique aussi. Balenciaga maîtrise le métier de précision et l’art du tailleur. Sous l’apparente simplicité de la coupe, il y a une structure qui permet des formes originales. Le couturier n’est pas qu’un simple dessinateur, mais un homme qui travaille à partir de toiles – elles aussi noires, ce qui n’est pas banal – comme un architecte du vêtement. A cet égard, c’est la robe « cône », juste soutenue par des bretelles brodées de perles, qui semble la plus originale … quoique, de mon point de vue, difficile à porter … Elle est à découvrir en soulevant un rideau noir, juste le temps de l’apercevoir un court instant …

Gazar

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J’ai retrouvé des formes emblématiques des années 67-68, celles de mon mariage. Une petite dose de délicieuse nostalgie. Vraiment, ces expositions de couturiers dans l’écrin de ce musée Bourdelle (je me souviens très précisément de celle de Madame Grès en mars 2011) constituent une grande réussite. Et en prime, on admire les œuvres de Bourdelle (dont je parlerai lus tard) mises à portée de main et de regard ainsi que les volumes élégants de l’extension du musée atelier conçue par Christian de Portzamparc.

 

Balenciaga, l'oeuvre au noir - exposition au musée Bourdelle jusqu’au 16 juillet, tous les jours sauf le lundi. 18, rue Antoine Bourdelle, Paris 15ème. 10€

Commentaires
C
Merci beaucoup pour ce reportage très intéressant<br /> <br /> Bonne journée <br /> <br /> Christiane
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