15 février 2021
J'adore les romans historiques !
J’aime l’histoire, les biographies de personnages célèbres et les romans historiques.
Je me souviens avoir commencé avec la série des aventures du chevalier de Pardaillan de Michel Zévaco.
J’ai naturellement épinglé à mon Panthéon personnel Alexandre Dumas et Maurice Druon, et, plus récemment Jean-Christophe Rufin, Jean-Christophe Portes, Jean Contrucci, Arturo Perez-Reverte, Philip Kerr, Camille Pascal, Jean-François Parot sans oublier Françoise Chandernagor et Jeanne Bourin.
Toutes les périodes complexes me fascinent, et ces auteurs nous en apprennent bien plus, sous couvert de la résolution d’une intrigue, sur les mouvements politiques ou militaires de l’époque dans laquelle ils ont placé leurs personnages. Parfois, toutefois, avec une interprétation critiquable comme celle de la personnalité controversée de Richelieu selon Alexandre Dumas - et son collaborateur Auguste Maquet.
Curieusement, un nombre significatif de ces auteurs contemporains à succès ont d’abord fait une carrière prestigieuse au service de l’Etat … je cite de mémoire Jean-Christophe Rufin, Jean-François Parot, Camille Pascal et Françoise Chandernagor. Car je viens de découvrir la plume prolifique de Jean d’Aillon, qui a quitté la Fonction publique lorsque ses droits d'auteur ont dépassé son traitement de fonctionnaire.
Il y avait bien des années que, parcourant les tables de présentation de mes librairies préférées, je trouvais des piles toujours renouvelées de ses romans historiques, à base d’une étude approfondie des archives et avec pour héros récurrent un bien sympathique personnage courageux, intelligent, loyal et séduisant – c’est la loi du genre !
J’ai découvert aussi sa fiche wikipédienne et son énorme production : à l’instar de Georges Simenon, Jean d’Aillon est un stakhanoviste de l’écriture (pardon, seuls les contemporains de ma génération connaissent le héros soviétique Syakhanov !). On compte 56 romans au nombre de ses livres, avec pour cadres plusieurs époques, donc plusieurs personnages récurrents, autant de séries …
J’ai commencé au hasard par « L’énigme du clos Mazarin », qui vient de paraître en format poche et dont je reparlerai dans un prochain billet.
Conclusion : incitez les jeunes adolescents à lire de tels romans écrits par des auteurs aussi sérieux qu’habiles, qui travaillent leur documentation et ne racontent pas seulement une « histoire » mais la replacent dans son contexte.
Ils y entreront dans les périodes les plus noires de l’histoire – la nôtre et celle de nos pays voisins – et deviendront des amoureux de notre belle langue et des soubresauts de notre histoire, pas toujours aussi glorieuse qu’on pourrait vouloir nous l’enseigner et qui explique les méandres de notre vie politique actuelle.
Je vois que nous partageons les mêmes goûts de lecture, j’adore aussi les romans historiques. Bonne journée